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BLOGUE

Moi inc.

29 avril 2011

À la blague, quand j’ai commencé à faire de la télé, je disais à tous ceux qui voulaient l’entendre que mon rêve était de faire un jour la page couverture d’un magazine. Il me semblait là que c’était la consécration d’une carrière, le passage obligé vers le star-système! Et ma mère qui aurait été tellement fière! Mais faut croire que la vie d’un geek qui ne sort pas de son bureau et qui refuse de trop parler de ses enfants et de sa blonde, c’est pas très vendeur.

D’où ma grande fierté aujourd’hui de me voir sur le « cover » du dernier A+, le magazine des Affaires. Un article de fond sur l’art de se vendre et de créer sa niche en tant que travailleur autonome. On y raconte comment et pourquoi j’ai quitté mon poste de journaliste permanent à TVA pour me lancer à mon compte ainsi que les défis et les avantages de mon nouveau statut « d’indépendant ».

Il est question dans le papier d’un article de Fast Company qui a changé ma vie et dont la lecture m’avait été recommandée par le collègue Michel Dumais. Je vous recommande vivement d’y jeter un oeil. Tout est là. Ça s’intitule The Brand Called You.

Là-dessus, je m’en vais me coller une fausse moustache pour m’acheter une couple de magazines en cachette au dépanneur!

PS: Vous pouvez voir la séance photo ainsi qu’une courte entrevue réalisée sur place ici. Merci à la photographe Maude Chauvin qui a su créer l’ambiance parfaite et à Nathalie Vallerand d’avoir aussi bien compris et raconté ma démarche.

Pepsi lance une machine distributrice sociale

28 avril 2011

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wJaEVEoEETA&feature=player_embedded#at=145[/youtube]

La bonne vieille machine distributrice sur laquelle on doit frapper pour récupérer sa boisson gazeuse est en voie de disparition! Pepsi teste actuellement un prototype de machine à écran tactile qui permettra notamment d’offrir une boisson gazeuse à un ami via SMS.

J’adore le concept mais je me demande l’impact que ça aura sur les files d’attente lorsque chaque client passera dix minutes à jouer avec l’écran!

Via Reuters

Afghanistan: des Marines font un lipsynch de Britney Spears!

25 avril 2011

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=rCrG6TzG-nw&feature=channel_video_title[/youtube]

Des Marines des régiments 266 Rein et HMLA169, basés quelque part « au coeur » de l’Afghanistan, se paient un joli petit succès viral avec une vidéo dans laquelle ils reprennent la chanson Hold it against me de Britney Spears. C’est la chanteuse elle-même qui a mis le feu au poudre en mettant un lien vers le clip sur son compte Twitter.

Drôle de hasard, je me prépare justement à participer à un documentaire sur l’utilisation des médias sociaux par les Forces armées canadiennes. Je me demande comment ce genre d’initiative serait perçue ici? Remplaçons une minute les Marines par des soldats de Valcartier : est-ce qu’on trouverait ça aussi cute que les Américains?

Hum, j’ai comme une petite réserve… D’accord que ça humanise les soldats, que ça démontre qu’ils ne sont pas que des « machines à tuer », qu’ils peuvent avoir du fun même dans le désert hostile de l’Afghanistan, mais j’ai tendance à croire que leur rôle est incompatible avec ce genre de spectacle.

Vous en pensez quoi?

De la pub de scientologie sur un site pour enfants

Comme bien des ti-gars et des tite-filles de son âge, mon fils aime bien jouer à des jeux en flash sur le site Y8. Si je supervise les jeux auxquels il s’adonne, je n’avais pas jusqu’à aujourd’hui remarqué la publicité. J’ai donc failli m’étouffer en apercevant cette bannière de l’église de scientologie alors qu’il s’amusait à un jeu de Lilo et Stich. Non mais, on s’entend-tu que tenter de recruter des pré-ados sur un site de jeux, c’est odieux!

-Un papa fru

Comment se déconnecter de Twitter sur l’iPad

Quand mon garçon de huit ans attrape le iPad familial et s’amuse à écrire des phrases avec le clavier, j’ai des sueurs. Et si par erreur il ouvrait l’application Twitter et publiait une histoire de pet sur mon compte à mes 70 mille abonnés? Arg! J’aime mieux ne pas y penser.

D’où l’importance de se déconnecter chaque fois que l’on quitte Twitter, plutôt que de simplement fermer l’application. Si on omet de se déconnecter, le dernier compte ouvert s’affichera par défaut la prochaine fois que vous lancerez l’application.

Mais voilà, se déconnecter de l’application officielle de Twitter n’est pas aussi évident que ça! Il n’existe aucun onglet, aucun bouton, aucune indication permettant de mettre un terme à une session de twittage. Si je me fie aux nombreuses questions en ce sens trouvées sur Google, et aux échanges que j’ai eus sur le sujet sur Twitter hier, je ne suis pas le seul à m’être interrogé sur la chose.

Voici donc la démarche à suivre  :

1-Une fois dans l’application, touchez l’onglet de l’engrenage (la rondelle) situé en bas, au centre de l’écran.

2-Appuyez sur la ligne de votre compte.

3-Appuyez sur Supprimer le compte

Vous êtes maintenant déconnecté. Twitter vous ramène à sa page d’accueil. Je continue de trouver étonnant que l’on doive « supprimer » son compte pour se déconnecter de l’application, c’est même un peu angoissant la première fois qu’on le fait, mais il s’agit pourtant de la seule façon d’y arriver.

Je vais maintenant avoir l’esprit plus tranquille quand fiston aura une rage d’écriture sur mon iPad!

Être au 7ième ciel

20 avril 2011

[vimeo]http://vimeo.com/22439234[/vimeo]

C’est sans doute dû à mon horaire de fou cette semaine (j’anime l’émission du matin à NRJ en plus de préparer la dernière de Vlog) mais cette vidéo vient me chercher. Difficile à croire en journée maussade et merdique, mais on vit sur une sacrée belle planète!

Pour les amateurs de détails, ce time-lapse a été tourné sur une période de sept jours au sommet de la plus haute montagne d’Espagne, El Teide. On peut même y apercevoir une tempête de sable à la 30e seconde (les nuages orangés). Plus d’information dans la description de la vidéo sur Vimeo.

Êtes-vous un vrai homme?

13 avril 2011

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lPBM4gU1zh4&feature=channel_video_title[/youtube]

Un million d’enfants vivent dans l’horreur de l’esclavagisme sexuel dans le monde. Une réalité gênante à laquelle s’attaque la Fondation DNA de Demi Moore et Ashton Kutcher.

Le couple vient de lancer une campagne Web humoristique pour sensibiliser les gens à cette horreur, un tour de force quand on considère la lourdeur du sujet.

Que tous ceux et celles qui cherchent LA recette pour avoir de l’impact sur le net prennent des notes. On est ici en présence d’une offensive parfaitement orchestrée.

1-Des vidéos qui « buzzent » tu créeras

Justin Timberlake, Drake, Sean Penn et Jamie Foxx ne sont que quelques-unes des stars qui ont accepté de tourner des clips pour le compte de la Fondation DNA (on peut tous les voir ici). Disons que ça aide à faire parler de la cause! Mais se « payer » des vedettes n’est plus suffisant aujourd’hui. Il faut que la facture de la vidéo, son rythme, sa longueur et son message soient en symbiose avec la culture Web. C’est le cas ici. Les concepteurs ont privilégié l’humour absurde et une question claire (Are you a real man?) plutôt que le prêchi-prêcha. Le but est que les vidéos circulent le plus possible et qu’elles permettent de « rabattre » les internautes vers la page Facebook de la Fondation DNA. D’où cette idée brillante d’insérer deux panneaux cliquables à la fin des clips qui mènent tous les deux directement sur Facebook.

2-Tes visiteurs tu convertiras en adeptes

Facebook permet aux administrateurs d’une page de créer une page d’accueil par défaut où atterrira obligatoirement le nouveau visiteur. La « landing page » offre l’avantage de personnaliser sa page et de passer le message que l’on souhaite, ce qui n’est pas possible avec le babillard. La Fondation DNA a opté pour une technique simple mais que bien des administrateurs négligent : inciter le nouveau visiteur à devenir adepte en cliquant l’onglet J’aime. Une fois le visiteur devenu adepte, le temps est alors venu de le sensibiliser davantage à la cause et de lui fournir les outils pour qu’il s’implique.

3-Interactive et virale ta campagne sera

Vous avez cliqué J’aime? La Fondation DNA vous récompense immédiatement en vous permettant de « créer » votre propre vidéo. En autorisant l’application de la campagne, vous pouvez ajouter votre photo dans la vidéo de votre choix. La photo de votre profil apparaît ainsi à la fin de la vidéo, dans un cadre que présente une actrice. On s’entend, le concept est loin d’être nouveau, n’empêche qu’il est toujours amusant de voir sa binette dans le même clip qu’une superstar. Bien sûr, ce petit jeu serait un peu inutile s’il n’était pas ensuite possible de partager le résultat auprès de ses amis. Il suffit ici de quelques clics de souris pour le faire sur Facebook, sur Twitter, par courriel et sur une multitude d’autres sites. Effet viral garanti.

Conclusion

Comme je le répète souvent dans mes conférences, pour se faire REMARQUER sur le Web il faut se DÉMARQUER. Éviter d’être plate. Offrir du contenu que les internautes vont avoir envie de partager. Ce que réussit parfaitement la campagne de la Fondation DNA. En plus de se battre pour enrayer un fléau absolument épouvantable, la Fondation a imaginé une campagne intelligente et non moralisatrice pour sensibiliser le public. Pour ça, bravo.

Signé: un nouvel adepte

Summify : parce qu’on a pas toute la journée!

4 avril 2011

[vimeo]http://vimeo.com/15436623[/vimeo]

Comme bien des boulimiques d’information et de médias sociaux, j’ai une peur bleue de « passer à côté de quelque chose ». J’ajoute constamment des blogues et des sites de référence dans mon Google Reader, je m’abonne chaque jour à de nouveaux comptes Twitter et je frôle ma limite d’amis sur Facebook.

Bien sûr, je n’arrive jamais à faire le tour de toutes les nouvelles dont je suis bombardé, ce qui me procure la plupart du temps un sentiment de frustration et de devoir non accompli. Je sais, c’est une maladie, mais ce n’est pas l’objet de ce texte!  Les experts le prédisent, ce sont les outils et les applications de filtrage qui vont connaître le plus de popularité au cours des prochaines années. Des outils qui vont chercher à notre place le contenu intelligent et pertinent et évacuer tout le « bruit » dans lequel il se cache.

Comme un chien de chasse, ces applications guident l’utilisateur vers les informations indispensables, celles que tous s’échangent ou apprécient. C’est du moins la prétention de Summify, un service Web gratuit auquel je me suis abonné il y a une semaine. Summify se connecte à vos comptes Facebook, Twitter et Google Reader et analyse les publications qui y circulent en fonction de leur popularité. En gros, plus un message reçoit de Retweet sur Twitter et de « J’aime » sur Facebook, plus il a de chance de vous intéresser selon Summify. Le service vous envoie ensuite un rapport par courriel avec les liens des articles qu’il juge incontournables. C’est vous qui choisissez le nombre de publications affichées par courriel (jusqu’à 10), et la fréquence des alertes (jusqu’à 4 fois par jour). Le rapport envoyé par courriel comprend le résumé de l’article ainsi que  le nom de quelques-uns de vos adeptes/amis qui l’ont partagé.

Depuis mon inscription, j’ai reçu une vingtaine de rapports de Summify et je dois dire que la moyenne au bâton du service est particulièrement impressionnante! Au moins huit articles proposés sur dix étaient pertinents et respectaient mes critères habituels de lecture. Est-ce qu’il s’agissait véritablement des publications les plus importantes de mes fils de nouvelles? Ça reste difficile à dire étant donné que je n’ai pas le nez collé sur Twitter, Facebook et mon Google Reader 24h sur 24h.

Bref, ça comble un besoin, mais ça ne me rassure pas totalement. Maudite paranoïa…

PS: Si vous l’essayez, dites-moi ce que vous en pensez. Et si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à me les faire connaître dans les commentaires.

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