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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zCgVPmIw3z4[/youtube]

Il ne restait que quelques secondes au 7e match de la série Canadiens-Capitals. Le CH menait 2 à 1. Sous le grand chapiteau du Cirque du Soleil dans le Vieux-Port de Montréal, des centaines de spectateurs attendent la fin de l’entracte de Totem, le regard scotché sur leur téléphone. Sur Twitter, où je suis le match depuis le début de la soirée, c’est la folie furieuse. Les tweets défilent à une vitesse délirante.

Tout à coup, un groupe se met à hurler : 10-9-8-7. L’ambiance rappelle les réveillons du jour de l’an. À 0, c’est l’explosion de joie. Ça crie ohé, ohé, ohé. Ça fait la vague. Ça se sert dans les bras. Magique.

Je capte le tout sur mon iPhone. J’en profite pour écrire un tweet : « On a fait la vague pour le CH à Totem. » Un technicien du Cirque qui me suit sur Twitter (salut Pascal Sioui) m’écrit aussitôt : « En parlant de vague… attention, les canots s’en viennent », une référence à l’une des scènes de la deuxième partie de Totem.

Tout ça en temps réel. Tout ça alors qu’on fête simultanément à Washington, backstage Cirque et au milieu d’une foule de spectateurs. J’adore cette époque.

En passant, bravo à l’équipe de relation de presse du Cirque pour leur ouverture face aux médias sociaux. On devrait voir de plus en plus de tables d’accueil comme celle-ci à l’avenir…

Même si ma mère trouve encore que je vais pas la voir assez souvent, j’ai un attachement profond pour la région de Sorel-Tracy. J’y ai grandi, étudié, frenché ma première blonde et tout appris du métier que je pratique aujourd’hui. C’est aussi là que j’ai commencé à mettre du jus de tomate dans mon bock de bière, mais bon, ça fait le charme du coin! Et c’est pas si mauvais que ça en l’air…

Quand on m’a approché pour m’offrir le rôle de porte-parole et de consultant d’une campagne de fierté régionale, j’ai donc accepté sans hésitation. Surtout que le comité en place souhaitait utiliser les médias sociaux pour mettre la région sur la map, une décision audacieuse et particulièrement stimulante.

L’idée de base était de créer un concours inspiré de la désormais célèbre campagne de The best job in the world. Pour ceux qui auraient passé la dernière année en cryogénisation, la job en question était de devenir le gardien d’une île paradisiaque d’Australie pendant six mois et de tenir un blogue durant la même période. On peut toujours suivre les aventures du gagnant, Ben Southall, sur le site Island Reef Job.

Ainsi était créé La meilleure job d’été au monde, un prix de 40 mille dollars remis à un reporteur-blogueur qui passera deux mois dans la région de Sorel-Tracy l’été prochain. Plus de détails sur la façon de participer ici.

Si nourrir les poissons ne fera pas vraiment partie de la définition de tâche de notre gagnant (il est plus probable qu’il les pêche dans les îles de Sorel et les mange en gibelotte!), le reporteur-blogueur aura sensiblement la même mission que son collègue du Queensland: documenter son expérience dans la région sur un blogue et les médias sociaux grâce à du texte, des photos et des reportages vidéo. Un kit de rêve constitué d’un MacBook pro, une Canon T2i, une caméra vidéo et un iPhone lui seront d’ailleurs donnés! Je suis jaloux…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=e4-KcPso7DA[/youtube]

Après de nombreuses rencontres de remue-méninges et un voyage éclair à Percé, le site web et la vidéo officielle du concours ont été mis en ligne cette nuit et seront dévoilés en direct lors de l’émission Salut Bonjour ce matin (6h20 et 8h15). La campagne sera également appuyée par une série de publicités à TVA et NRJ.

Bravo à Maxime Fleurant et son équipe chez Swoo pour la conception du site et de la vidéo ainsi que la mise en place des comptes sur les médias sociaux. Bonne chance à tous les participants! Au plaisir de boire un bon buck de bière-tomate avec vous à la Brasserie du Colisée cet été…

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D’accord, les lipdubs, on en a un peu marre. Personnellement, j’en ai juste trop vu. Même le terme commence à me donner des ulcères. Mais celui-ci à quelque chose de spécial. D’abord, l’artiste dont la chanson est utilisée (Richard Petit) participe lui-même au lipdub en plus de le réaliser. Ensuite, le clip est pour une bonne cause: venir en aide à la Société de leucémie et lymphome du Canada.

À titre de porte-parole du Relais pour la vie à Longueuil, toute iniative visant à lutter contre le cancer me touche.

Bravo pour l’initiative. Mais là j’vous averti, c’est le dernier lipdub que je mets sur mon blogue!

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Déjà deux buts ce soir pour Ovechkin. Ce serait suffisant pour l’haïr profondément. Mais voici tout de même une raison supplémentaire. La scène a été tournée avant le match de ce soir. Gros baveux, en effet!

Via Le Bagel Blog

Chaque fois qu’on fait l’épicerie, c’est la même chose. Ma blonde m’obstine toujours sur mon choix de boîtes de papier mouchoir.

-Non, pas celles-là! Sont lettes. Ça sera pas beau dans le salon.
-Crisse, c’est des kleenex, mon amour! On s’en fout-tu de la boîte!

Ça a l’air que non…

D’où ma pas si grande surprise lorsque j’ai reçu par courrier un ensemble de couvre-boîtes personnalisées signées Scotties. Sur les cartons, une série de photos de moi dégotées sur Facebook. Moi avec Pierre Brassard. Moi avec Julie St-Pierre. Moi avec une bière à la main dans un party.

C’est la gang d’Ipso-Facto, une compagnie d’impression montréalaise, qui est derrière ce concept. On peut concevoir ses propres couvre-boîtes en se rendant sur le site www.scottiesphotos.ca au coût de 5,99$ l’unité.

Un prix dérisoire pour avoir une boîte en l’honneur de Megan Fox à côté de son lit!

C’est ma blonde qui va être contente!

« Outil de travail, d’auto-promotion ou formidable perte de temps? » Ainsi débute l’article de Nathalie Collard à la une du Cahier Arts et Spectacles de La Presse aujourd’hui. Un article qui oppose mon point de vue à celui du président de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ), Nicolas Langelier, et qui fait suite aux déclarations de l’ex-directrice du quotidien Le Devoir, Lise Bissonnette, rapportées par Nathalie Petrowski dans La Presse de samedi.

En gros, Mme Bisonnette et Mme Petrowski ont décrit les médias sociaux comme étant des « communautés de placoteux » formées d’internautes qui « se répondent les uns les autres dans un dialogue en circuit fermé qui finit par tourner en rond », reprochant particulièrement aux journalistes de s’éparpiller sur toutes ces plateformes, plutôt que de se concentrer à approfondir leur pensée.

Misère. Tant qu’à faire, tous les journalistes devraient devenir des mécascriptophiles et résilier leur abonnement à Internet…

Ce débat, j’y participe depuis bientôt cinq ans, dans des conférences, des entrevues, sur ce blogue, Twitter, Facebook, name it. Je suis tanné. L’ère jurassique est terminée. On peut-tu arrêter de se justifier? Bien d’accord qu’on se remette en question, qu’on réfléchisse sur les façons de mieux utiliser ces outils dans notre pratique, mais ce petit ton condescendant, pu capable. La directrice des médias sociaux et communications numériques chez HKDP, Michelle Sullivan est celle qui résume le mieux ma pensée ici.

Tout ça alors qu’Urbania lance ce soir son nouveau numéro consacré aux Médias sociaux, et dont je suis le rédacteur en chef invité. New VS Old way of thinking, vous dites? Mets-en…

Pour voir les autres unes d’Urbania, qui suggèrent toutes qu’on se fait souvent passer pour quelqu’un d’autres sur le web, c’est par ici. Shocking!

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Malajube a mis en ligne le vidéoclip Ton plat préféré de l’album Trompe-l’Oeil en 2006. Deux ans plus tard, l’artiste américaine Katie Costello a pondu Kaleidoscope Machine, une chanson qui comporte des ressemblances frappantes avec celle du groupe québécois. C’est sans compter la similitude entre les deux clips! Voyez par vous-mêmes!

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xc5czm_katie-costello-kaleidoscope-machine_music[/dailymotion]

Rue Frontenac a toute l’histoire ici. Ton petit lait a accroché le grelot ici. Ça sent le plagiat à plein nez…

Mise à jour: Après avoir tenté d’effacer toutes les versions de son vidéoclip sur le net, Katie Costello affirme maintenant que quelqu’un a co-écrit la partie litigieuse de sa chanson. Lisez les commentaires pour plus de détails. Merci aux lecteurs de ce blogue pour les nouvelles infos. Vous êtes sensas!

La merveille m’attendait dans une enveloppe jaune 8 ½ X 11 à la réception d’NRJ. Un prêt de quelques heures d’un gentil employé de la boîte qui l’a acheté aux États-Unis. Le iPad. La bête. Le futur conjugué au présent.
Je suis rentré à la maison aussi excité qu’un gamin le matin de Noël. J’ai déchiré l’enveloppe, sorti l’engin au ralenti et me suis aussitôt prosterné. Le iPad impose le respect au premier coup d’oeil. Sa minceur, son poids infime, la richesse immense des couleurs à l’écran séduisent instantanément.

Mais le vrai coup de foudre survient au moment où nos doigts touchent la surface de l’appareil. Manipuler l’interface du iPad sans souris, sans clavier, simplement en glissant le bout de l’index sur la vitre de la tablette est tout simplement grisant. S’il y a une révolution, elle est là. Les cerveaux d’Apple ont réussi à inventer une nouvelle forme de navigation aussi naturelle qu’instinctive. Grâce au iPad, surfer le web, lancer une vidéo, agrandir une photo ou tourner les pages d’un livre deviennent des expériences quasi « sensorielles ». Je touche, donc je suis!

La magie s’estompe toutefois à mesure que l’on plonge dans la machine. D’abord l’écriture. J’ai documenté mes premières impressions en direct sur Twitter hier après-midi pour constater rapidement que le clavier virtuel du iPad, aussi gros soit-il, n’est pas commode à utiliser. L’absence de nombreuses touches pour les accents, l’obligation de basculer d’un clavier à l’autre pour atteindre certains symboles et chiffres, la difficulté de faire du copier-coller rend entre autres l’exercice d’écriture pénible et lourd. Et on ne parle ici que de rédiger des micromessages de moins de 140 caractères. En fait, je n’ai jamais pu me débarrasser de l’impression d’être en train d’écrire des textos plutôt que de rédiger du texte. Si vous comptiez écrire votre thèse de maîtrise sur le iPad, bonne chance! D’accord, un clavier d’appoint peut être acheté, mais aura-t-on vraiment envie de le traîner dans nos déplacements?

Un autre irritant majeur du iPad est sa prise en main; on ne sait jamais trop comment le tenir. Par exemple, pour écrire, il vaut mieux le déposer sur ses genoux afin d’avoir les deux mains libres. On doit donc se pencher considérablement sur l’appareil pour bien voir l’écran. Une position accroupie qui donne mal au dos et qui est très inconfortable pour le cou.

Vous pouvez toujours tenir le iPad d’une main, en face de vous, et le manipuler à l’aide de l’autre main. Mais aussi léger soit-il, vous sentirez votre bras se fatiguer avant longtemps. Personnellement, lorsque je m’écrase dans mon sofa ou dans mon lit, je continue de trouver mon ordinateur portable plus confortable que le iPad.

Les déceptions ne s’arrêtent malheureusement pas là. L’absence d’un lecteur Flash, le format vidéo le plus populaire du web, rend la navigation de certains sites complètement obsolète. Vous voulez visionner un reportage sur LCN, voir la dernière capsule des Auditions de Simon sur Tou.tv ou encore regarder une chronique vidéo sur Cyberpresse? Impossible. Un beau gros carré blanc vous attend à la place. Je comprends que de nouvelles versions de ces sites seront un jour compatibles avec les produits d’Apple, mais pour le moment, ça fait drôlement suer.

Un gros zéro aussi pour l’absence de prise USB et de caméra (utiliser Skype vidéo aurait été tellement cool), l’impossibilité d’imprimer des documents et des pages web, la position de la prise d’écouteur en haut à gauche (le mautadit fil se ramasse toujours devant l’écran) et l’impossibilité de faire du multitâches (même si ce problème sera réglé d’ici quelques mois).

D’accord, le processeur est hyper rapide, le calendrier fantastique et la pile impressionnante (au moins 10 heures d’autonomie), mais mon premier essai me laisse perplexe. La question de fond que je me pose? À qui et surtout à quoi le iPad peut-il bien servir? Avec mon iPhone et mon MacBook que je traine partout avec moi, pourquoi aurais-je besoin d’un iPad?

Qu’on se comprenne bien : je suis un fan fini d’Apple et j’aurais aimé aimer le iPad. Mais là, pour une rare fois, je vais passer un tour. Steve Jobs ne m’a pas convaincu…

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Tetris. Donkey Kong. Frogger. Space Invaders. Pac Man. Tous les grands jeux 8 bits de notre enfance lâchés lousses dans les rues et le ciel de New York. Un clip d’animation fantastique signé par Patrick Jean de la boîte parisienne One More Production.

Merci à Vincent Corbeil sur Facebook pour le lien