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Surfer en hameçonnant un requin est un sport dangereux.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6zc79UQj1hQ[/youtube]

Mais pêcher près d’une oie sauvage l’est encore plus!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6OStX_wrWGg[/youtube]

Quand un organisme public essaie d’être «cool» dans son plan de communication, ça marche rarement. Ce vidéoclip subventionné par la STCUM dans les années 90 en est le parfait exemple. Afin de faire la promotion du transport en commun et de l’environnement, on a imaginé un rap de 9 minutes (!!!) d’un ridicule incroyable.

Ça fait peur, je vous jure! Surtout quand on sait que nos taxes ont servi à faire ce navet! J’imagine les pauvres adolescents à qui on a dû faire visionner ça en classe. Brrrrr.

Via Fagstein

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DzBKgvsZgWs[/youtube]

Depuis le début, cette revue hebdomadaire n’a toujours eu qu’un seul but : promouvoir les webtélés québécoises. Stimuler une «industrie» naissante où la créativité et la débrouillardise compensent les faibles ressources financières.

Je vous annonce aujourd’hui la phase deux de ce projet. D’ici la mi-juin, WebTV Hebdo ne sera plus seulement une chronique hebdomadaire dans un blogue, mais bien un site complet consacré à la webtélé d’ici et d’ailleurs. Le site est une réalisation de Patrick Dion, Maxime Fleurant de Swoo, Patrice Spencer et Jessica Paré de Pica et moi-même.

Chaque jour, l’équipe de WebTV Hebdo aura pour mission de surveiller les nouvelles sorties, de rapporter et d’analyser les actualités de la webtélé, de critiquer les épisodes, de répertorier les séries, de s’entretenir avec les acteurs de ce nouveau médium, bref de guider les internautes dans ce fascinant univers.

Bien sûr, le site aura aussi sa propre webtélé que j’animerai. Entrevues avec les réalisateurs et comédiens, tournages dans les coulisses, conseils techniques, vox pop, les capsules auront pour but de démystifier la webtélé. Une espèce de Flash du web, quoi!

Pendant que les programmeurs travaillent sur l’infrastructure du site, Patrick Dion, moi et une rédactrice sommes en train de rédiger les fiches de notre répertoire. Chaque webtélé aura la sienne. Vous vous en doutez, la tâche est colossale. Si vous êtes un créateur, n’hésitez donc pas à nous faire parvenir l’information de base sur votre série (background, équipe, anecdotes, etc) pour nous aider un peu. Vous n’avez qu’à m’écrire via la section Contact de ce blogue. Votre présence dans notre répertoire vous assurera une belle visibilité…

Comme les journées ne comptent toujours que 24h, et qu’une intraveineuse à la boisson énergie peut devenir risquée, la chronique de cette semaine sera donc la dernière afin de nous permettre de prendre les bouchées doubles avant la mise en ligne du site.

Bonne lecture.

(Lire la suite..)

En 1945, les nazis ont colonisé la lune. En 2018, ils reviennent attaquer la terre. C’est le scénario fort original de Iron Sky, un film indépendant tourné en Finlande par le réalisateur de Star Wreck, reconnu comme le film le plus populaire de l’Internet. Huit millions d’internautes l’auraient téléchargé depuis sa sortie en 2005.

Toujours est-il que la bande-annonce d’Iron Sky fait le délice des amateurs de science-fiction depuis quelques jours sur le net. Le site officiel du film vaut aussi le détour. On peut y trouver des photos de tournage, un blogue, tous les détails sur l’histoire et des liens vers Facebook, LiveJournal, MySpace et YouTube. La facture visuelle rappelle les campagnes de propagande de l’Allemagne Nazi lors de la Deuxième Guerre mondiale. Du bien bel ouvrage. Comme campagne de promotion efficace et peu coûteuse, chapeau!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4KEueJnsu80[/youtube]

Ce qui m’amène à vous parler de ma nouvelle chronique dans le Journal de Montréal. Chaque samedi, j’y analyse cinq sites à caractère culturel dans le cahier week-end. Samedi dernier, mon texte portait justement sur les initiatives web en matière de cinéma.

J’en suis venu à la conclusion qu’on tirait pas mal la patte au Québec. Tenez, prenez Cruising Bar 2, l’un des blockbusters québécois de l’été. Alors que le distributeur du film affirme se servir du net pour créer un buzz, le film n’a même pas de site officiel! Tout au plus a-t-il un espace sur le site d’Alliance Vivafilm. Il est d’ailleurs particulièrement difficile à trouver.

Le film a aussi un groupe sur Facebook, mais il ne s’y passe rien depuis le mois de mars dernier. Pas surprenant que le groupe ne compte que 279 membres…

Ça fait un peu Gérard, vous ne trouvez pas?

Ça sent la pub virale à plein nez. N’empêche, la vidéo est amusante à regarder. On gage combien que Levis est derrière ça?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pShf2VuAu_Q[/youtube]

Les jeux sont faits. Le jury d’Aniboom a dévoilé hier les dix projets finalistes de son concours Radiohead. La démo envoyée par le réalisateur québécois Patrick Boivin, The love letter, n’en fait pas partie. Sans chauvinisme, permettez-moi de trouver un peu suspecte la sélection du site. Lorsque la première étape du vote public a pris fin le 28 avril dernier, la vidéo de Boivin se classait plus qu’honorablement. Elle était en 4ième position des « Most viewed » et dans le top 10 des « Top Rated ». En théorie, elle aurait dû figurer parmi les semi-finalistes.

Étonnament, des projets mis en ligne à la dernière minute ont été sélectionnés…

Boivin, bien sûr, est déçu : «J’ai l’impression que tout le monde s’est fait fourrer… Selon les règles, j’avais tout intérêt à faire vite pour être en ligne le plus tôt possible afin de recevoir des votes, mais finalement, en réalité, j’aurais du prendre mon temps pour faire le clip au complet et le soumettre quelques jours avant… Ils ont même choisi le projet d’un gars qui avait déjà son clip de complet comme court métrage et qui l’a soumis avec une toune de Radiohead… C’est un peu n’importe quoi… En bout de ligne, Aniboom s’est fait plein de nouveaux abonnés parce qu’il fallait être membre pour voter…»

Il enchaîne: «Je vais personnellement demander à mes amis d’annuler leur membership en guise de protestation contre un manque de respect envers les 400 premiers qui se sont dépêchés à soumettre leur projet comme demandé… ».

Soulignons qu’il n’est pas le seul à se poser des questions si on se fit aux commentaires laissés sur le forum du site.

Voilà donc un autre concours qui nous aura fait croire qu’on avait un mot à dire, que le choix du public comptait, alors que finalement tout se décidait en coulisse. Poche…

Embrasser mon écran d’ordinateur! Oui, je l’avoue, j’ai bien peur d’avoir succombé à cette incontrôlable tentation! Je m’explique. Afin de mousser les ventes de ses bonbons à la menthe, Mentos a imaginé un micro-site légèrement tordu dans lequel l’internaute est invité à «frencher» son moniteur. Sans blague!

Sur la page d’accueil, qui s’apparente à un site de film, vous êtes d’abord invité à choisir entre un homme et une femme. Une vidéo vous montre ensuite votre cobaye virtuel sortir langoureusement de la mer, dans une tenue indécente, et s’approcher de vous de manière provocante. Il fait déjà plus chaud dans la pièce.

Le site vous invite alors à lui mettre un Mentos dans la bouche à l’aide de votre souris. C’est là que le fun commence! Dans un geste sans équivoque, votre vis-à-vis vous demande de l’embrasser. Pour vrai! Par je ne sais trop quel miracle technologique, le site détecte votre webcam et l’ouvre automatiquement si vous lui en donnez la permission. Si vous vous approchez de l’écran, les lèvres tendues, le personnage vidéo fait de même!

Généralement, c’est là que votre blonde ou votre chum débarque et que vous avez l’air totalement ridicule…

Si mon Mac goûtait la menthe? Je sais pas, mais ça m’a valu un lavage en règle de mon écran cependant 😉

PS : Pour ceux qui n’ont pas de webcam, une vidéo est disponible sur le site pour vous montrer ce que vous manquez!

PPS : Je viens de découvrir qu’au moment d’ouvrir votre webcam, Mentos stipule que les images seront enregistrées. Est-ce à dire que quelqu’un quelque part a une vidéo de moi la face écrasée dans une vitre de moniteur!!! Misère…

Mise à jour: Le site est « down » depuis déjà plusieurs heures. Il est cependant possible d’y accéder sur la version « En cache » de Google ici. Merci à Simon pour l’info.

Décidément, le groupe NIN est en train de révolutionner à lui seul la façon de distribuer la musique. Après avoir donné une partie du contenu de leur album précédent, voilà que Trent Reznor et sa gang récidivent.

Depuis aujourd’hui, il est possible de télécharger gratuitement les dix chansons du prochain disque de NIN, The Slip. 43:45 de matériel exclusif, offert dans une multitude de formats (MP3, M4A et même en 24/96 WAVE, un format de plus haute qualité qu’un CD!).

Il suffit d’aller sur le site, de laisser son adresse de courriel et d’attendre l’hyperlien pour le téléchargement. J’attends toujours le mien avec impatience. On se reparle du contenu dans les commentaires…

Via Mashable

Salut Nathalie. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre chronique de samedi sur la webtélé. Comme vous allez le découvrir, je suis un fan fini de ce nouveau mode de diffusion et des promesses qu’il recèle. Même si je suis d’accord que tout reste à faire ici, je me dois de rectifier l’affirmation selon laquelle «les contenus produits ici exclusivement pour le web se comptent sur les cinq doigts de la main.»

Depuis maintenant près de deux mois, je m’amuse à faire un compte rendu hebdomadaire des nouveaux épisodes de webtélé québécois sur mon blogue. J’ai appelé ça WebTV Hebdo…

Vous trouverez mes textes ici : http://www.dominicarpin.ca/tag/webtv-hebdo

Vous verrez que des webtélés intéressantes il y en a plus que ce que vous croyez, et ce, dans tous les genres. Je vous suggère notamment d’aller jeter un oeil sur Les Crapules, Vox Pop Montréal, Bombe.tv, J’adopte un pays et l’excellente Take me back, une série en anglais réalisée par deux Montréalais. Il y a aussi Bitchen Kitchen, Bob le chef, Galacticast, Marc Tardif sans oublier Les Germaines que vous connaissez déjà.

Bref, il n’y a pas que les Têtes à claques et le Cas Roberge. Cela dit, le financement de la webtélé au Québec demeure un sacré problème pour tous les créateurs, et tant que les annonceurs ne seront pas au poste, vous avez raison de dire que «ceux qui s’inquiètent de voir la webtélé prendre le contrôle du monde et tuer progressivement la télévision conventionnelle peuvent dormir en paix.»

Je reste cependant optimiste et je pense que dans un avenir rapproché la webtélé québécoise va se distinguer par son originalité et sa qualité au même titre que sa grande soeur du petit écran.

Merci.

Un blogue pour mousser une émission de télé. Voilà une sympathique idée et surtout une rareté au Québec! Depuis le 10 avril dernier, l’équipe derrière Colocs.tv, une nouvelle émission d’humour à Musique Plus, propose un véritable carnet sur le Web. Jusqu’à maintenant, une dizaine de textes ont été mis en ligne ainsi qu’une demi-douzaine de clips vidéo tirés de YouTube. Fil RSS, commentaires, liens externes, un vrai blogue quoi!

On aurait seulement souhaité savoir qui signe les textes. Pour le moment, la seule information disponible est qu’il s’agit d’une certaine GE, une amie des deux personnages principaux de la série, Alexandre Barette et Billy Tellier.

Il faut aller sur leur groupe Facebook pour finalement découvrir qu’il s’agit de Geneviève Raymond. On y apprend aussi qu’à compter du 8 mai, journée de diffusion du premier épisode, le site officiel proposera du contenu exclusif, des « making of » et des jeux. Il sera aussi possible de revoir les épisodes!

Wow. En voilà qui ont bien compris comment utiliser le Web à leur avantage! Et si Colocs.tv est à l’image de la nouvelle orientation qu’entend prendre M+ cet automne, la chaîne vient de se faire un nouvel adepte! Y en a marre de la télé-réalité d’Hulk Hogan…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=04RAVhG5dag[/youtube]