Ce blogue aura trois ans le six février prochain. Considérant que ma blonde rêve de rénover la cuisine aux six mois, il était normal que mon site fasse aussi l’objet d’un redesign majeur après toutes ces années. La peinture est à peine sèche, il reste sans doute un peu de bran de scie dans les coins et quelques meubles vont peut-être encore changer de place, mais grosso modo, vous avez devant les yeux ce matin la nouvelle mouture du Patrouilleur du net.
Un relookage qui s’imposait. Depuis la mise en ligne de mon blogue en 2008, le Web a changé, mes habitudes ont changé, et mon crâne s’est encore considérablement dégarni, nécessitant le changement de ma photo de profil!
Ce qu’il y a de nouveau à part le côté esthétique? Quelques trucs, à commencer par les sections Télé, Radio, Corpo et Livre dans lesquelles on peut consulter une partie de mes réalisations professionnelles. Le blogue demeure le cœur de mon site, mais je tenais tout de même à exposer un peu mieux qui je suis aux nouveaux visiteurs.
Pour ceux et celles qui me suivent sur Twitter et Facebook, vous savez à quel point je suis actif sur ces plates-formes. Je souhaitais donc que ça se voit aussi sur le site. En plus de faciliter le partage de mes textes grâce à des boutons situés sous mes « posts », deux boites situées dans la colonne de droite permettent dorénavant de consulter mes contributions sur Twitter et Facebook. Une façon comme une autre de réaliser à quel point je perds mon temps chaque jour!
J’ai aussi fait du ménage dans mon blogroll. Un exercice qui m’a donné un méchant choc. Coudonc, vous êtes où ma gang de malades??? Plusieurs vieux de la vieille ont soit carrément cessé de bloguer ou ont considérablement réduit leur fréquence de publication. Je sais que vous êtes pour la plupart sur Twitter, n’empêche, ça m’a fait réaliser à quel point nos échanges sur les blogues me manquent.
Cela dit, je comprends quand même ce désistement. Écrire sur un blogue prend plus de temps que rédiger un micromessage ou poster un lien sur Facebook et génère habituellement beaucoup moins de réactions. J’ai déjà fait l’exercice à quelques reprises ces dernières semaines: alors qu’une publication sur ma page Facebook pour un sujet X me vaut des dizaines de commentaires et de « J’aime », le même sujet ici, mieux développé et mieux expliqué, soulève guère les passions. Du moins, dans les commentaires. Difficile de rester motivé dans les circonstances!
Une fois encore, je comprends cette passivité des lecteurs. Publier un commentaire ici ou dans un autre blogue est plus long que sur Facebook où l’utilisateur peut interagir d’un seul clic de souris avant de passer au prochain élément dans son fil des nouvelles. Et je ne parle même pas de la rapidité de retweeter un micromessage ou de faire une mention sur Twitter.
D’un côté comme de l’autre, c’est plus compliqué sur le blogue.
Est-ce à dire que les blogues sont trop lents et sont en train de devenir les dinosaures des médias sociaux? J’en sais trop rien. Mais de mon côté, je persiste et signe. J’ai besoin de ce blogue pour m’exprimer plus longuement, expliquer les choses, analyser, quand bien même ce serait une fois par semaine. Pour moi, ça reste la fondation de ma présence Web, le seul lot de terrain qui m’appartient à 100% et je compte bien continuer à le défricher.
Si je me fie aux données de Google Analytics, vous êtes encore très nombreux à consulter ce site chaque jour et je m’engage donc à continuer de vous divertir et vous informer de mon mieux. Même si ça sonne comme un maudit discours de politicien!
Rebienvenue chez vous! Faites le tour et n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
PS : Un merci particulier à Maxime Fleurant, Maxime St-Pierre et Stéphanie Moreau de Swoo pour le beau travail.