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Un étudiant menacé d’expulsion pour avoir fait ses devoirs sur Facebook

8 mars 2008

torontostarQuand j’étais à l’université, on se réunissait à la bibliothèque ou à la cafétéria pour faire nos travaux scolaires sur l’heure du midi. Ou encore, on se donnait rendez-vous à la maison après les classes (quand ce n’était pas dans un bar, mais bon j’étudiais en journalisme…). Tout ça a bien changé!

Un étudiant de l’université de Ryerson, à Toronto, est accusé de tricherie pour avoir administré un groupe d’étude en chimie sur Facebook. Au total, 146 camarades de classe de Chris Avenir se sont joints au groupe. Ils y échangeaient des trucs et de l’information pour résoudre les questions posées dans leurs devoirs.

Lorsque le professeur a découvert l’existence du groupe sur Facebook, il en a informé la direction de l’école. Avenir connaîtra son sort mardi prochain… L’histoire, dévoilée en primeur sur le Toronto Star, a même trouvé écho sur CNN.

Faut dire que ça soulève un débat fort intéressant! Un site de réseautage comme Facebook peut-il être utilisé pour s’échanger des réponses comme l’ont fait les étudiants de Ryerson ou est-ce une façon de faire déloyale?

Vous en pensez quoi?

Soit-dit en passant, Facebook est maintenant disponible en français. Pour modifier votre profil, cliquer sur Account, choisissez Language et faites le changement. Le français devient la quatrième langue d’usage de Facebook après l’anglais, l’espagnol et l’allemand.

  12 commentaires

  1. xkr

    17 ans  

    Pfff… Soit il me manque des informations, soit c’est une histoire complètement saugrenue. Depuis quand les groupes de travail seraient-ils proscrits?

    Il me semble que c’est une question qui aurait pu se poser aux débuts d’Internet et des courriels, mais pas en 2008. Franchement.

  2. 17 ans  

    Au cégep, j’ai fait Sciences, lettres et arts, à Sherbrooke, nous étions à peine une soixantaine dans le programme. Un quelconque administrateur de réseaux du cégep avait décidé, dieu sait pourquoi, de nous faire une liste de diffusion de e-mail. Suffisait d’écrire à une seule adresse pour que tout le monde dans le programme reçoive le e-mail. C’était quand même en 2000.

    On s’en est tellement servi pour faire nos devoirs et s’échanger des réponses. Je me rappelle surtout du cours d’économie où le prof nous avait donné une liste de 30 questions à développement. Cinq d’entre elles seraient à l’examen. Nous nous les sommes toutes divisées. Chacun s’est retrouvé avec le meilleur guide d’étude ever, en ayant seulement travaillé sur deux questions.

    C’était vraiment super.

  3. 17 ans  

    Un peu comme Phil, j’ai fait arts, lettres et sciences (dans cet ordre-là !!!) puis communications. Même chose pour l’intranet du cours. Même chose pour l’échange d’infos et tout. À l’Université, le Pub était notre endroit « d’études » et les profs (du moins, à Laval) nous encourageaient à créer ce genre d’échanges entre nous.
    J’imagine que le « plusss pire » devait être, pour ce type, d’avoir les réponses toutes cuites dans le bec. Mes profs haïssaient ça, quand on ne « cherchait » pas un minimum. Pour le reste, pffft. Maintenant, à la maîtrise, il est hors-de-question qu’un travail se fasse sans le groupe. Sans l’aide des autres. Sans un apport (ou plusieurs) d’un « extérieur » au cours.
    J’ai toujours mieux appris en enseignant, moi. En montrant aux autres ce que je savais, et en prenant d’eux ce qu’ils savaient.

  4. 17 ans  

    Je trouve ça vraiment étrange… il s’agissait d’un devoir… un devoir est un travail qu’on fait à la maison… nous pouvons donc utiliser toutes les ressources à notre disposition… Pourquoi pas facebook ??

    S’il s’était agi d’un examen, ce serait différent, mais pour un simple devoir…

    Quand j’étais à l’université, on se regroupait également à toutes sortes d’endroits pour partager nos réponses, nos trucs, nous donner un coup de main et se préparer à nos examens… on s’appelait et s’il y avait eu MSN, c’est sûr qu’on l’aurait utilisé… je ne vois pas pourquoi facebook ne pourrait pas être utilisé en ce sens..

    Nous sommes en 2008…

  5. Simon Dubois

    17 ans  

    Ouais ben plus la technologie avance moins les institutions suivent.

  6. Fred Lavoie

    17 ans  

    C’est aux institutions de s’adapter aux nouvelles realites pas le contraire…

  7. 17 ans  

    Depuis des lustres, je bâtis des forums pour les élèves sur lesquels ils peuvent poser toutes leurs questions, formuler des réponses que je valide ou où j’apporte les explications pour apaiser l’urgence. (Google donne la réponse tout de suite, quand un élève envoie une question, il espère avoir une réponse rapide.)

    Évidemment, je ne réponds pas aux questions concernant les devoirs dont l’évaluation est sommative, mais je leur dis qu’ils peuvent toujours poser la question et que je n’interdis pas les autres élèves de la classe de répondre. Pourquoi les laisser faire en cachette leurs travaux alors que si j’ai le droit de regard, je peux mieux intervenir, rectifier le tir subtilement, donner des indices ?

    Eh bien, étonnamment, il faut toujours attendre les derniers devoirs pour que ça se passe (le temps que le réseau social s’installe, la confiance en soi ou l’audace aussi) et, dans les 8 dernières années, il n’y a qu’un seul groupe qui a osé faire ensemble sur le site un devoir assez difficile, en s’échangeant les réponses, en discutant, en collaborant. Il en a fallu un premier pour oser dire : « Bon, voici ce que j’ai fait pour le premier numéro, corrigez-moi si vous voyez des erreurs, je vais essayer de faire le deuxième, mais pour le troisième, je n’ai aucune idée ». Et l’autre qui a émis une idée. Et l’autre qui a demandé des explications sur tel élément de sa solution. Et les explications qui ont suivi dans leurs mots à eux. N’est-ce pas extraordinaire une classe complète qui collabore et qui apprend ? En plus, la correction n’a pas été une trop grande corvée ! Et à l’examen, on a pu distinguer ceux qui ont appris de l’exercice de ceux qui ont copié la solution.

    En tout cas, je préfère et de loin la collaboration à la recherche de la meilleure cote R, quitte à casser les jambes des premiers de classe pour s’assurer de pouvoir entrer en médecine !

  8. 17 ans  

    Merci du témoignage Missmath. Je partage entièrement votre avis. La technologie existe, il faut l’utiliser pour ce qu’elle a de bon à offrir. Un seul mot: adaptation!

  9. s. FAVRE

    17 ans  

    On n’est intelligent qu’à plusieurs, disait Albert Einstein.
    Vive la coopération.
    Les façons d’apprendre change alors que les manières d’enseigner stagne.

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