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La FAECUM s’invite à TLMEP sur Twitter : brillant ou déplacé?

17 octobre 2011

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lb7knINRGy4[/youtube]

Quelques dizaines d’étudiants de l’Université de Montréal ont profité de la popularité de l’émission Tout le monde en parle hier sur Twitter afin de protester contre la hausse des droits de scolarité.

Les étudiants avaient été invités à ajouter le mot-clic (hashtag) de l’émission Tout le monde en parle (#tlmep) à leur message et ainsi profiter de la visibilité des milliers d’abonnés qui ont l’habitude de commenter l’émission en direct. On les invitait aussi à ajouter le mot-clic #non1625, une référence à l’augmentation de 1625$ des frais de scolarité, et à mettre un lien vers des vidéos de protestation sur YouTube.

La FAECUM avait préparé ce coup d’éclat numérique sur Facebook en créant un événement dans lequel la marche à suivre était expliquée. On suggérait même une liste de comptes à copier dans les messages afin de faire le plus de bruit possible.

Ça a marché puisque le mot-clic #non1625 est devenu une tendance (trend) hier sur Twitter et les messages qui le contienne se compte par centaine aujourd’hui.

Sur Twitter, ce genre de « manifestation » orchestrée est probablement une première au Québec. Elle dénote une très bonne compréhension du fonctionnement du site et des influenceurs québécois qui s’y trouvent. Aussi ingénieuse soit-elle, elle a toutefois soulevé l’ire de plusieurs abonnés qui se sont sentis « spammés » par la horde d’étudiants. À vrai dire, c’est un peu comme si la FAECUM avait débarqué au milieu d’un party où elle n’était pas invité. Quelqu’un a même utilisé le terme « prise d’otage » pour définir la démarche des étudiants.

Alors, coup de génie pour passer un message ou détournement agressant d’un mot-clic populaire sur Twitter? Le débat est lancé.

  41 commentaires

  1. 12 ans  

    L’idée d’utiliser Twitter est bonne, mais c’est la façon de le faire qui dérange. Sur le hashtag de #tlmep on tente d’avoir des conversations intelligentes par rapport à l’entrevue qu’on voit à la télé, et on se fait bombarder de tweets pas rapport et on fini par s’y perdre, donc la conversation n’est même plus agréable, et plein de gens ont carrément arrêté de tweeter sur le hashtag. C’est rien de personnel envers les étudiants, mais c’est ce qu’on appelle des Trolls

    • Marie-Philip

      12 ans  

      Je crois que l’utilisation des réseaux sociaux va de paire avec le message défendu par les étudiants qui est; une meilleure accessibilité aux études passe par un gel des frais de scolarité. Il serait alors incohérent de payer des frais exorbitants pour faire passer une publicité contre la hausse, alors qu’ils peuvent utiliser les réseaux sociaux gratuitement.

      Le fait de passer par le #TLMEP est selon moi une excellente idée, puisque les étudiants peuvent rejoindre un public qui peut être sensible à la cause qu’il soit parent où même étudiant.

      Il est faux de dire qu’il s’agit d’un débat peu ou pas intéressant, alors que cette hausse touchera tous les étudiants universitaires du Québec. Il est question d’une action de mobilisation, ce n’est pas non plus un événement récurant. Ils ont réussis à faire passer de manière originale et nouvelle, un message important en cette période de revendication.

      Et puisqu’on en débat présentement, n’est-ce pas un signe que leurs objectifs ont été atteints?

      • claire-hélène

        12 ans  

        Merci pour ce commentaire objectif. En effet notre action était flash, nous n’avons pas l’intention de spammer les gens sans cesse 🙂 d’ailleurs ces gens auront peut être des enfants qui iront à l’université…..

  2. Sébastien Fassier

    12 ans  

    En ce qui me concerne c’est assez bien joué. Non violent et beaucoup moins invasif qu’une occupation du bureau de la Min de l’Éducation.

    Depuis le temps que l’on entend que Twitter est la zone des influenceurs, je trouve que c’est bien joué.

    De plus, les stratégies de terrain (occupation de bureau) se traduise bien souvent par du vandalisme et se terminent alors par l’arrivée de la police, voir de l’anti-émeute. Cela occasionne des coûts importants… directement absorbés par notre porte-feuille collectif !

    Le coup d’éclat d’hier aura au moins eu l’intelligence de ne rien coûter au Québécois… et maximise donc les chances que les revendications des étudiants soient entendues!

  3. 12 ans  

    Un moment donné, on a compris le message.

    Donc, une invasion brève, c’est correct.

    Mais durant toute la soirée? Vous faites juste gosser le monde. Tout le monde avait vu les tweets au début, 2 heures plus tard, leur opinion était déjà faite.

    • Steve

      12 ans  

      En fait non, des tweets à la fin de l’émission disaient reconnaître que les étudiants avaient été relativement respectueux, sans dérapage, mais en espérant aussi qu’ils ne fassent pas cela à chaque émission!

  4. Nancy

    12 ans  

    C’est une idée qui a un fond assez brillant et provocateur, mais c’est aussi un échec selon moi. Si les principaux influenceurs visés auraient repris les propos des étudiants (Guy A. Lepage) durant la conversation de hashtag, la réussite aurait été excellente. Mais la manière dont les étudiants s’y sont pris, en ne demandant pas la permission aux inlfuenceurs d’utiliser leur médium de conversation ça reste invasif et on peut douter déplacé si personne n’a daigner en parler.

  5. 12 ans  

    Est-ce qu’une seule personne en faveur des hausses a changé d’idée dimanche soir? Non, aucune. Alors: déplacé… Et un bide…

    • Jérémie

      12 ans  

      Sans vouloir manquer de respect, je ne pense pas que vous pouvez vous avancer en disant que personne n’a changé d’idée…connaissez vous tous les utilisateurs de twitter personnellement? Sur une note plus sérieuse, certaines personnes qui n’étaient pas au courant de cette hausse de 1625$ le sont maintenant et comme on le dit: parlez en bien, parlez en en mal, l’important c’est que tout le monde en parle! Et bien je pense que les étudiants ont atteint l’objectif d’en faire parler!

    • Florence

      12 ans  

      Le but de cette action n’était fort probablement pas de faire changer d’idée les gens qui en ont déjà une arrêtée. Le but était de se faire entendre sur une cause qu’ils tiennent à coeur, et en mon sens ce n’était pas déplacé. Un minimum de dommages (on s’entend pour dire que les gens qui se plaignent de ne pas avoir pu suivre un fil twitter, nous sommes assez loin du drame merci), des interactions majoritairement respectueuses, et surtout de la visibilité (cette discussion en est un bon exemple).
      Les étudiants ont quant à moi prouvé qu’ils sont intelligents, outillés et ingénieux.

  6. Roberto

    12 ans  

    Bref, on kidnappe un sujet pour lancer le notre. Beau coup publiciatire, d’accord. Mais dans mon language c’est du trollage.

    • fred

      12 ans  

      donc tu doit pas savoir ce qu’est un vrai troll. un troll est quelqu’un qui provoque pour voir l’autre sortir de ces gonds. eux veulent juste se faire entendre sur un sujet qu’ils trouvent important pour eux.

  7. Nellie Brière

    12 ans  

    Je pense que l’utilisation du motclic dans ce cas-ci n’est pas une pratique très recommandable. Il faut être légitime pour parler d’un sujet avec un motclic. Si il y avait eu un invité relié à leur cause lors de l’émission cela aurait probablement passé. Dans ce cas-ci ils ont utilisé une tactique intrusive! Je ne la recommande pas personnellement! 🙂

    • Alex

      12 ans  

      Le but était de mettre la sujet sur la table car les médias n’en parle pas assez. Cette action aura p-e servie à faire inviter des représentants étudiants à TLMEP pour en parler en profondeur!

    • Sébastien Tremblay

      12 ans  

      Il n’y avait pas d’invité relié à la cause, mais TLMEP est l’hôte de publicités de l’Université de Montréal qui ont coûté 100 000$. Les vidéos diffusés par les étudiants sur le #TLMEP étaient en réponse aussi à cela.

      Personnellement, je trouve que c’est une belle initiative. C’est un débat qui mérite d’être davantage amené sur la place publique, car il s’agit d’une question concernant l’avenir de notre société.

  8. 12 ans  

    Beau coup en effet pour les étudiants. Par contre, s’ils créent une tendance à spammer des sujets non reliés à leur cause au sein des groupes de pression,Twitter devra faire face à une menace importante, alors que contrairement à de nombreux médias sociaux, sa valeur tient davantage à la syndication (le classement) de son contenu qu’à ses utilisateurs (un très faible pourcentage de la population est actif sur Twitter).

    Si j’étais dans les souliers de Twitter, je commencerais déjà à penser à un système anti-spam ou mieux, je tenterais d’être proactif et de tenter de mettre en place un système de syndication indépendant des diffuseurs de contenus (ici, les groupes de pression) et misant davantage sur l’automatisation ou sur les détenteurs des hashtags en question…

  9. Samuel Plante

    12 ans  

    Les étudiants voulaient rejoindre une partie de la population cultivé, qui est la mieux selon eux à comprendre et discuté des problématiques reliés à la hausse de 1625$ des frais de scolarité. J’ai participé à cette manifestation virtuelle et l’utilisation du hastag tlmep est pour se faire voir. Juste utiliser un hastag que le monde ne regarde pas serait là un beau flop.

  10. Guillaume

    12 ans  

    Sans vouloir trop m’avancer, je crois que le message lancé par les étudiants était que l’Université de Montréal se plaint de la nécessité d’une hausse des frais de scolarité, puisqu’elle « manque » d’argent. Pourtant, elle a les moyens de se payer une publicité et de « s’inviter » pendant TLMEP. Les étudiants ont donc chercher une façon de s’inviter eux aussi à la discussion avec leurs propres moyens. Il est là le lien. Je ne crois pas à une « invasion » massif de spam sur Twitter, du moins, sans raisons valables

  11. 12 ans  

    Il ne faut pas non plus oublier que la FAÉCUM n’a pas choisi « d’envahir » le twitter de tout le monde en parle gratuitement.

    Effectivement, il aurait été déplacé de récupérer l’audience du twitter de Tout le monde en parle sans raison valable, mais ce n’était pas le cas, même si les invités ne traitais pas de la question des frais de scolarité.

    L’Université de Montréal a acheter avec l’argent des étudiants et des contribuables d’onéreuses publicités pour se promouvoir pour environ 100 000$, publicité ayant pour but de faire compétition aux autres universités.

    Devant ce gaspillage de fonds publics, la FAÉCUM a réagi, et vu le nombre d’utilisateurs à avoir joint leur voix au étudiants, ça semble avoir été un succès.

  12. Nicolas Bencherki

    12 ans  

    Ce que je trouve désolant dans les réactions des gens face à l’initiative de la FAÉCUM, c’est que, encore une fois, comme c’est souvent l’habitude au Québec, les gens se plaignent d’avoir été « dérangés » pendant leurs émissions de télévision.

    Le Québécois est prêt à tout… tant que ça ne le dérange pas. Des enveloppes brunes? De la corruption? Des réserves naturelles vendues à rabais en Europe dans le cadre du « Plan Nord »? Pas de problèmes. Pourvu que je puisse regarder 30 vies et twitter en paix pendant Tout le monde en parle.

    Le problème c’est que justement, tant que les Québécois seront léthargiques, les gens qui sont directement touchés par certaines causes et qui auraient besoin de l’appui de leurs concitoyens n’auront d’autre choix que d’user de moyens toujours de plus en plus agressifs pour réussir à les atteindre.

  13. Mathieu

    12 ans  

    Pour ma part je trouve qu’il s’agit d’un excellent coup. Les chefs d’orchestres étaient au courant de ce coup prémédité et ont préférer l’ignorer (quoique Dany Turcotte s’est tout de même permis quelques allusions aux « manifestants » comme il les appelait durant l’émission à partir de son propre compte Twitter »).

    Ce que je trouve déplorable, c’est que beaucoup de personnes qui critiqueront en mal cette action pacifique, sans coût et sans dommages, sont les mêmes qui critiqueront les bouchons de circulation causées par les manifestations et la légitimité d’un groupe social ou « de pression » d’intervenir sur la place publique.

    Ce qu’il faut aussi comprendre c’est que la grande majorité des Tweet d’hier provenaient j’en suis convaincu d’auditeurs assidus de l’émission. Il ne s’agissait pas de spammer le off_tlmep, mais plutôt de se servir de cette tribune populaire pour comme d’une façon d’exprimer leur voix, j’aimerais tout de même entendre Guy A. et Dany commenter sur l’évènement, je n’ai pas l’impression qu’ils se sont sentis attaqués… par contre, si je ne me trompe pas, c’est la première fois depuis plusieurs années qu’on parle de frais de scolarité à TLMEP… et ce n’est même pas dans l’émission.

  14. Jérémie

    12 ans  

    Je pense qu’il s’agit d’une idée brillante plutôt que déplacée. En effet, les étudiants n’ont pas les moyens que l’Université de Montréal a pour diffuser leur message. Il s’agit d’une utilisation très innovatrice des médias sociaux afin de faire gratuitement la promotion d’un message, surtout que les publicités de l’Université de Montréal que les étudiants ont imité sont diffusées pendant Tout le monde en parle! Je crois donc qu’il ne s’agissait pas d’un spam ou d’une « invasion », mais plutôt d’une utilisation intelligente des médias sociaux. De plus, la ressemblance entre les vidéos de la FAECUM et ceux de l’Université étaient frappante!

  15. Nicolas

    12 ans  

    Les mot-clic (ou les hashtags) ne sont la propriété de personne. Il ne sont que des références pour que les utilisateurs se retrouvent entre eux lorsqu’il parlent d’un sujet commun. La prise de possession d’un mot-clic à le même impact qu’une occupation publique (comme Occupy Wall Street), et n’as rien de la propriété privé. Si l’on veut s’assurer du contrôle de son message on a qu’à créer une page personnelle, ce que fait d’ailleurs Tout le monde en parle.

  16. Bristol P.

    12 ans  

    Je ne comprends pas pourquoi les gens se plaignent d’être dérangés en regardant TLMEP alors qu’ils se soumettent eux-même à la distraction d’utiliser Twitter simultanément.
    Si tu n’es pas prêt à être exposé à plusieurs messages en même temps, ne vas pas sur Internet en regardant la télé, et encore moins sur Twitter…

    Je suis d’accord également d’accord avec Monsieur Bencherki en ce qui concerne la léthargie des Québécois. L’idée qu’un message se fasse « trop » entendre, surtout lorsqu’il vient d’un groupe d’individu aussi important, échappe, selon moi, à toute logique.

  17. Véronique

    12 ans  

    J’appuie complètement l’idée. Le but des médias sociaux est de discuter et de brasser des idées ce que les étudiants ont fait hier soir. Seul bémol l’absence complète de commentaire de la part de Guy A. Lepage et de Dany Turcotte qui pourtant suivent les discutions de twiter pendant leur émission: comment éviter un sujet alors que tout le monde en parle.

  18. Jean-Simon Carrier

    12 ans  

    Franchement, c’est une belle idée que les étudiants ont eu. Ils ne le feront pas non plus à outrence, ils sont plus brillants que cela. On s’entend bien que le nerf de la guerre c’est l’information. Quelqu’un de bien informé est plus en mesure de se faire une opinion. Donc ils ont trouvé un moyen de rejoindre plusieurs personnes qui n’ont d’informations de cette lutte que de façon très superficielle. Évidemment, il y a les individualistes qui au lieu de s’informer d’une cause ont préféré chialer. Ces un grand maux de notre société ! Et en plus, s’ils veulent discuter de TLMEP pourquoi ne pas le faire avec des personnes qu’ils connaissent, à ce moment, ils n’ont pas a utiliser le mot-clic. Meilleur encore, se rencontrer avec des amis et une bonne bouteille de vin.

    En conclusion, aux étudiants, félicitation pour ce coup d’éclat ! En espérant qu’il y aura beaucoup de monde dans la rue le 10 novembre à Montréal ! L’éducation post-secondaire n’est pas un bien de luxe, ça doit être accessible à toute la population sans que l’endettement (problème de société) devienne la seule solution !

  19. PE

    12 ans  

    La dynamique des réseaux sociaux relèvent des utilisateurs. En cela, les étudiants ont démontré une organisation et une exécution brillante. Les gens qui se sont sentis brimés ou mis de côté n’ont qu’à eux aussi utiliser leurs réseaux, et ne pas rester en mode réactif simplement parce que leur hashtag ne répond pas à leurs attentes habituelles. Il y a une différence fondamentale entre du spam et une action concertée de détournement. Il est dommage que certaines personnes soient incapable de le percevoir

    Je pense que les gens qui font référence à l’action des étudiants comme relevant du « trolling » et considèrent que toute personne qui fait un commentaire ne répondant pas à leurs attentes ou ne respectant pas leur conception du comportement du parfait internaute est forcément un troll n’ont aucune idée de ce qu’est un troll et de la pratique du trolling sur internet,

    TL;DR Haters gonna hate

  20. 12 ans  

    C’est bien exécuté. C’est comme une manifestation, sauf en moins violent. Certaines personnes n’ont pas pu suivre le hashtag.. OH NON. Le problème viendra plus dans la sur-utilisation du processus. Si les étudiants décident de répèter l’utilisation, ils passeront pour des troubles-fête / fatiguants.

    Si l’objectif était de faire parler d’eux et de leur cause, on peut dire que c’est réussi (quoi qu’il faudrait vérifier si le message concernant le 1625$ a vraiment passé).

  21. Julie Maude

    12 ans  

    Tout le monde en parle, en raison de son audience et des sujets abordés, est l’une des émissions québécoises ayant le plus d’impact politique chez la population. Plusieurs des enjeux d’actualité y sont présentés et débattus. Utiliser cette plateforme pour twitter sur un enjeux important du paysage politique actuel, cela tombait sous le sens. Pour moi, les amateurs de cette émission sont justement ceux qui peuvent être intéressés par un tel débat. Je ne vois pas pourquoi ils auraient été dérangé.

  22. Steve

    12 ans  

    C’est un très bon coup de la FAÉCUM. C’est original, créatif, très up-to-date et ça a pas coûté une foutue cenne, le seul « dérangement » que cela a fait est « d’envahir » le Twitter du dimanche soir des gens. Quand, dernièrement, Patrick Lagacé disait dans une chronique que les Québécois « aimaient pas la chicane », on voit ici qu’il a pas tort : « Dérangez pas mon Twitter le dimanche soir ». Il faut vraiment être le pire attardé du monde pour être irrité d’un dérangement aussi minuscule. Ils étaient pas après crier des slogans devant vos foyers, ils étaient sur un réseau social. Par social, on suppose que ça n’appartient pas à un individu, donc c’est une place publique dans laquelle il est légitime de s’exprimer. Et, effectivement, cette action a visée une partie habilement segmentée de la population : celle qui s’intéresse bien aux affaires publiques, qui y consacre 2h30 de leur dimanche soir, moment autrement reconnu par d’autres comme idéal pour avoir la paix avant que la semaine recommence. Et le but de cette action consistait simplement à ce que les gens aient une pensée pour cet enjeu.

  23. Geneviève

    12 ans  

    Au risque de répéter ce qui a déjà été dis, cette action était plus que brillante! La FAECUM semble avoir bien compris l’enjeu de cette guerre avec le gouvernement Charest; l’information. Ensuite, la FAECUM a bien su comprendre comment on informe; en ciblant un public, en ayant un message. Pour suivre fréquemment le mot-clic #tlmep, et même pour participer aux écahnges qui s’y déroulent le dimanche soir, je dois dire qu’hier les échanges houleux ont été très rares, voir absents. Chapeau à tous ces étudiants qui ont su trouver une nouvelle manière, différente, innovante de transmettre leur message.
    D’ailleurs j’ai cru comprendre une double ironie par leurs «tweets». Effectivement, ils ont su imiter et cela sans dépenser un centime, les publicités de l’UdM qui ont coutées très cher afin de souligner le manque de cohérence entre le sous-financement des universités et la mauvaise gestion des budgets de ces mêmes dernière (visant à dénoncer les causes sous-jacentes à cette hausse qui apparait non justifiée).Puis en second lieu, souligner l’absence du sujet chaud qu’est la hausse des frais de scolarité dans les médias, notamment à l’émission «Tout le monde en parle» qui pourtant se définie comme une émission d’actualité.

  24. Francis Auclair-Dubois

    12 ans  

    Tant qu’à moi, ceux qui trouve que c’est une « prise d’otage » sur les tweet de tlmep ont mal saisi l’enjeux. Vous trouvez vraiment que des conversations sur les entrevues de tlmep sont plus importantes que l’éducation et l’endettement de notre population? Vous vivez dans quel monde au juste?
    Surtout, ça a vraiment empêché à ceux qui avait de quoi a dire sur l’émission de le dire?

  25. 12 ans  

    Pour avoir organisé quelques manifestations étudiantes à la fin des années 90, j’aurais bien aimé que bénéficier de moyens de communications que sont les médias sociaux.

    Effectivement, comme le dit Sébastien Fassier, Twitter est la zone des influenceurs par excellence, tant politique que médiatique. Le twivage est maintenant devenu une réalité et d’avoir osé l’utiliser comme l’on fait la FAÉCUM, chapeau!

  26. Pierre-Alain Benoît

    12 ans  

    Tout ce qui fait du bruit dérange. Twitter n’est pas un loft privé réservé aux influenceurs VIP ou aux matantes qui veulent protéger leur tranquilité. Sérieusement, soyez d’accord avec leurs revendications ou pas, mais de grâce ne les blâmez pas de vouloir vous en parler…

    Et puis, si qqn veut parler à ses amis en privé, qu’il reste dans son salon pis qu’il débranche sa connexion internet !

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