Cinq journalistes et photographes des journaux étudiants The McGill Daily et The Link de l’université Concordia doivent une fière chandelle à la responsable du compte Twitter du SPVM.
Vers 1h30 la nuit dernière, les cinq étudiants ont été arrêtés lors d’une arrestation de groupe à l’angle des rues Peel et Maisonneuve. Comme ils n’avaient pas de carte de presse de la FPJQ, les policiers ont refusé de les relâcher.
Grâce à leur téléphone cellulaire, les étudiants se sont alors tournées vers Twitter pour informer la personne derrière le compte du SPVM de leur situation. La gestionnaire de communauté du service de police, qui se nomme Melissa Caroll, a tout de suite entrepris des démarches pour les faire libérer. Voici une partie de leur échange sur Twitter.
Pour revenir à la manifestation, elle s’est soldée par 122 arrestations et une série de méfaits dont 5 vitrines d’institutions bancaires fracassées. Cette vidéo tournée par l’un des journalistes étudiants arrêtés hier démontre bien le climat tendu qui régnait dans le centre-ville. On peut notamment y voir un casseur lancer une poubelle dans une vitrine.
Chanel Boucher
13 ans
Dès le début on voit un policier frapper un manifestant avec sa matraque. Mais vous parlez du casseur qui lance une poubelle…
Chuck Routhier
13 ans
Un peu triste que dans la description du vidéo, vous parlez DU casseur et aucunement de tous les policiers qui arrosent, poivre arrête violemment…
Maxime K.
13 ans
C’est dommage que vous n’annonciez que le casseur pour présenter la vidéo. J’aurais plutôt souligné le fait qu’un manifestant a couru vers le casseur en lui criant d’arrêter ce qu’il faisait avec la poubelle et une autre manifestante qui exprimait son mécontentement une fois que la vitrine était cassée, plutôt que de souligner les gestes du fauteur de troubles.
Mais bon, j’imagine que c’est plus « marketing » de vendre votre vidéo ainsi.
Bien déçu…
Cecile Gladel
13 ans
Attention, il n’y a pas que la carte de presse de la FPJQ qui existe, il y a aussi celle de L’AJIQ ! http://www.ajiq.qc.ca/
Michael Fortin
13 ans
Aucune carte de presse n’est nécessaire pour pratiquer le journalisme au Québec.
« Il n’y a pas de carte de presse obligatoire pour pratiquer le journalisme. D’ailleurs aucune carte de presse n’est reconnue légalement au Québec même si celle de la FPJQ est de loin la plus répandue… » Site web de la FPJQ
Martin
13 ans
société de débile encore 2 classe de citoyens un avec une carte de journaliste a qui on accorde un sauve-conduit lors d’une arrestation et l’autre qu’on aura strictement aucun problème a mettre sous arrestation ca n’a strictement aucun sens!