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BLOGUE

Le blogue qui tue

8 avril 2008

Peut-on trop bloguer? Je veux dire, peut-on bloguer à s’en rendre malade? Depuis que j’ai lu cet article inquiétant du New York Times hier, la question me hante. Peut-être parce que je me reconnais trop dans ce récit de blogueurs qui tombent au combat et qui n’arrivent pas à décrocher.

Le papier nous apprend que deux blogueurs prolifiques aux États-Unis sont récemment décédés de malaise cardiaque alors qu’un troisième a survécu à une crise du coeur. Les trois blogueurs se spécialisaient dans la techno…

Même s’il est impossible de prouver que leur blogue a été la cause directe de leur problème de santé, ces événements soulèvent un débat fort actuel. Bloguer est-il devenu un métier dangereux?

Je m’explique. De plus en plus de blogueurs se lancent sur le web dans l’espoir de se tailler une place de choix et d’attirer les annonceurs. Qu’ils soient pigistes pour un blogue collectif ou leur propre «employeur», un fait demeure : plus ils écrivent, plus ils sortent d’histoires, plus vite ils se font un nom et plus leur revenu est susceptible d’augmenter.

Ajoutez à cela la possibilité qu’offre un blogue d’écrire partout et n’importe quand, et vous vous retrouvez avec des blogueurs qui font de l’insomnie, qui mangent mal et qui travaillent jour et nuit, le nez collé sur leurs statistiques.

Je sais de quoi je parle. Depuis que j’ai installé mon bureau à la maison, je suis tout le temps tiraillé par l’envie d’aller lire mes commentaires, d’éplucher mon fil RSS et d’écrire. Je vis dans un perpétuel sentiment d’urgence. Sur un blogue, il n’y pas un, deux ou trois deadlines par jour. Chaque minute qui passe est une « heure de tombée ». Le stress n’a rien à voir avec celui de la télé où l’on vit un gros « rush » avant d’entrer en ondes. Non, avec le blogue, le stress est comme un soluté qui pénètre dans les veines au compte-goutte. Tout le temps.

Par chance (!!!), je suis passé par là l’an dernier (ceux qui me suivaient sur mon autre blogue s’en souviennent) et j’ai réussi à atteindre un certain équilibre, à reconnaître les signes avant-coureurs de la «dépendance».

N’empêche, la tentation n’est jamais bien loin.

Et vous, votre blogue vous obsède-t-il? Vous rend-il malade? Étendez-vous sur mon divan de cuir…

  22 commentaires

  1. 16 ans  

    WordPress » Erreur

    Il y a eu une erreur critique sur ce site.

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