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BLOGUE

La coupure

26 novembre 2008

Avant même ma première bouchée de dumpling aux crevettes, la phrase est tombée comme un couperet : «Tu t’es coupé de la blogosphère, Dominic.» Hein, quoi?

Hier soir, après plusieurs mois d’absence, je me suis pointé au Yulbiz, ce rassemblement de blogueurs d’affaires qui se tient de façon mensuelle à Montréal. C’est là, il y a maintenant presque trois ans, que j’étais allé chercher conseils et expertise au moment de lancer mon premier blogue, DOA. J’y avais découvert une communauté tissée serrée, soucieuse d’initier le petit nouveau aux règles de la blogosphère. Plusieurs de ses membres sont devenus de bonnes connaissances que j’ai toujours plaisir à revoir.

J’y suis donc retourné hier question de prendre une bière après le dernier tournage de Vlog, et surtout pour féliciter en personne Michelle Blanc de son passage remarqué à Tout le monde en parle, dimanche. Au restaurant, après le Yulbiz, c’est elle qui m’a balancé la fameuse phrase. « Tu ne parles plus des blogues sur son site. Tu ne commentes plus les textes des autres blogueurs. Tu t’es coupé de la blogosphère. Et quand tu te coupes de la blogosphère, elle aussi se coupe de toi. »

Même si le ton était amical, loin des reproches et du ressentiment, j’ai avalé de travers. Je suis profondément amoureux de ce médium, je consacre de nombreuses heures par semaine à mon blogue, à chercher des sujets, à répondre aux commentaires et à mes nombreux courriels. J’y pense constamment. Sauf que Michelle a raison. Je visite peu les blogues des autres et je ne me rappelle pas du dernier commentaire que j’ai écrit sur le site d’un collègue. C’est la base pourtant, le principe même qui sous-tend la blogosphère. L’échange. Le partage. L’ouverture aux autres.

À ma défense, faut dire que chaque nouvelle saison de Vlog m’oblige à concentrer mon attention sur les sites de vidéo et sur les blogues d’où partent les buzz. Exit donc les blogues littéraires et d’opinions, les blogues personnels ou de marketing. Et puis il y a WebTV Hebdo que Patrick Dion (chef recherchiste à Vlog) et moi tentons d’alimenter de notre mieux, entre deux réunions de production à TVA. Disons que nos journées sont bien meublées…

Cela dit, l’opinion de Michelle m’a beaucoup fait réfléchir depuis hier sur le sens que je veux donner à mon blogue. La vidéo, les jeux, les buzz c’est bien beau, mais je dois me replonger dans la blogosphère comme je le faisais sur DOA, tenter de découvrir de nouveaux blogueurs, échanger davantage avec eux.

Tiens, pourquoi ne pas commencer par Kim Vallée que j’ai rencontrée pour la première fois hier (elle est à droite de moi sur la photo).  Sur son (très beau) blogue At home with Kim Vallee, la designer d’intérieur que Michelle Blanc compare à Martha Stewart, propose plein de trucs pratiques et simples pour aménager et décorer l’intérieur de sa maison. À l’approche des fêtes, ça peut être pratique.

Sinon, vous avez des suggestions? Quels sont vos blogues fétiches, ceux dont vous ne pouvez plus vous passer?

Quand le blogue dépasse la fiction

23 octobre 2008

Lyne Tremblay est une amie blogueuse. Nous nous sommes connus virtuellement sur mon ancien blogue, alors hébergé chez Canoë. Elle faisait partie de ce que l’on avait appelé gentiment La famille DOA (vous êtes encore là ma gang de malades???), des habitués qui commentaient régulièrement mes billets.

Dans son blogue Parler pour parler, Lyne écrit de jolis textes de fiction, de la poésie, des pensées. Le 14 octobre dernier, elle a pondu un billet dans lequel un personnage qui lui ressemble se suicide en se tirant une balle d’arme à feu. Un texte à la fois touchant et troublant.

Tellement troublant en fait qu’une de ses lectrices a cru que l’auteure était en détresse. Je laisse Lyne vous raconter la suite :

J’ai vécu un moment d’enfer la semaine dernière à cause de mon blogue. Imagine-toi donc qu’après avoir écrit un texte (tout à fait fictif) sur le thème du suicide, une de mes lectrices a appelé le 9-1-1 puisqu’elle était certaine que j’allais mettre fin à mes jours. L’enfer, ch’te dit! Six policiers sont venus chez moi en pleine nuit, ont commencé par me téléphoner comme pour « négocier » (j’voulais quasiment mourir pour vrai! Affff !) et ensuite, ils m’ont demandé de sortir.

À ma sortie, une des grosses polices (‘à marde) m’a littéralement sauté dessus en criant « Je l’ai !!!!!!!!!! »… J’étais en beau maudit !!!! Une policière m’a fouillé (le pyjama) tandis que je lui disais « wooooooooo les nerfs ! » Quelle expérience !

Ma lectrice s’est excusée, mais insiste sur le fait qu’elle a bien fait. Puis-je te dire que j’ai un arrière-goût de blogue dans la gorge encore une fois ???? … Bah, cette expérience fera toutefois un bon billet, lorsque j’aurai digéré l’arrière-goût! ;-)))))))

Ne cherchez pas de coupable dans cette histoire. Il n’y en a pas. Tout le monde a bien agi dans les circonstances. Je trouvais seulement que ça illustrait bien les liens qui peuvent parfois unir un blogueur et ses lecteurs.

Souffrir pour écrire

13 septembre 2008

Quatre petites cases par page, un écrivain assis à son bureau qui peine à créer et de l’humour, beaucoup d’humour. La petite bande dessinée née de l’association entre Stéphane Dompierre et Pascal Girard, JEUNAUTEUR Souffrir pour écrire, est un pur délice. Une lecture qui prend quelques minutes seulement, mais qui vous décrochera un sourire pour le reste de la journée.

Dompierre, qui s’est illustré avec ses deux premiers livres Mal élevé et Un petit pas pour l’homme, y traduit avec une économie de mots remarquables les tracas d’un auteur travaillant sur un premier roman, dans l’indifférence de sa blonde et la révolte de son ordinateur (ça doit être un PC ;-)).

Le dessin de Pascal Girard (son blogue est ici) donne au tout un côté franchement sympathique et amusant! Un bel ouvrage, disponible depuis quelques jours seulement.

Malheureusement, l’éditeur Québec-Amérique n’a mis aucun extrait du livre sur son site. Il y a tout de même cette petite vidéo (cliquez sur la petite caméra une fois dans le site) qui donne un aperçu de l’ouvrage.

Si vous aimez la BD autant que moi, je vous suggère aussi ces quelques bédéistes-blogueurs québécois dont j’ai parlé récemment dans le Journal de Montréal. Je reproduis ici mon texte, qui soit dit en passant était le dernier que je signais pour le journal. Une fois encore, j’ai dû laisser tomber la rédaction de ma chronique pour me concentrer sur Vlog.

Mon petit nombril

On en a tous un. Un nombril, je veux dire. Mais peu sont aussi intéressant que celui de Pascal Colpron! Depuis le début de l’année, ce directeur artistique (il travaille dans une boîte d’animation et d’effets spéciaux montréalaise) réalise un vieux rêve d’enfance : faire de la bande dessinée.

Son blogue, Mon petit nombril, est rapidement devenu un rendez-vous incontournable dans la blogosphère québécoise. Un succès qui s’explique autant par la qualité de ses planches que par la régularité de ses mises en ligne. Jusqu’à maintenant, le bédéiste amateur en a réalisé plus d’une centaine!

Ses histoires autobiographiques sont aussi amusantes que touchantes. Pascal Colpron y parle de sa vie de famille (il est marié et père d’une jeune fille), de son chat, de ses amis et de son voisinage, bref de la vie de tous les jours. Le trait de crayon est simple et précis (il dessine en noir et blanc), l’écriture soignée et les anecdotes savoureuses. On rit beaucoup (il maîtrise déjà l’art du punch de façon redoutable) ce qui lui a d’ailleurs valu le titre de Meilleur Blog d’humour  au premier Gala Blogu’Or qui s’est tenu au mois de mai dernier au Québec.

À découvrir au plus vite!

La plus jolie fin du monde

Elle dit de son dessin qu’il est botché, rapide et nerveux, qu’il s’agit là de la confession de ses limitations.

Ça n’empêche pas Sylvie-Anne Ménard, alias Zviane, de produire l’une des bédés les plus intéressantes du Net québécois, La plus jolie fin du monde.

Un brin philosophe, la jeune fille y réfléchit à voix haute sur la vie, le talent et bien sûr la musique classique. C’est que Zviane a aussi une autre passion : la composition musicale. Une de ses pièces, interprétée par l’ensemble Ze Claude Champagne Chamber Orchestra, sous la direction de Mathieu Gaudet, peut d’ailleurs être entendue sur son site (cherchez Petite musique de fin d’après-midi dans la colonne de droite).

Si Zviane doute de son talent de dessinatrice (à tord), on peut dire qu’elle se reprend dans l’écriture. Ses phylactères sont aussi inspirés qu’inspirants. Il faut lire sa description de l’opéra Tristan et Iseult de Wagner pour saisir toute l’intelligence et la force narrative de Zvi.

Prolifique, Zviane dessine également les planches de La leçon de classique, une série de bédés publiées sur le site de Radio-Canada. Vous trouverez l’hyperlien sur son site.

Monsieur le blog

Elle écrit en lettres attachées, dessine des bonshommes tout simples et raconte des anecdotes en apparence banale. Pourtant, la magie opère chaque fois qu’elle produit une nouvelle planche!

Qu’elle parle de son chat, de ses virées avec les copains ou de la vie dans Centre-Sud, Iris fait preuve d’une authenticité et d’une limpidité qui accroche le lecteur case après case.

Son blogue, Monsieur le blog, fait le délice des amateurs depuis déjà plus de deux ans. On y retrouve de nombreuses exclusivités, des extraits de fanzines, des photos et de l’information sur les événements de bédé auxquels elle participe.

Tiens justement, on peut y voir les planches qu’elle a dessinées lors des 24 heures de la bande dessinée de Montréal au mois de juillet dernier. Elle y raconte, avec son humour habituel, une journée passée dans une taverne minable de la rue Ontario. En quelques coups de crayon et avec une économie de mots, elle réussit une fois de plus à donner vie à ses personnages et au décor dans lequel ils évoluent. Un must.

Eva Rollin

Elle s’est fait connaître du grand public grâce à ses albums Mademoiselle, une série de livres racontant avec humour les mésaventures d’une gentille et maladroite célibataire. On lui doit aussi C’est mieux à deux, une bédé sur la vie de couple d’abord publié en France et puis au Québec (Éva Rollin est Française d’origine, mais habite Montréal depuis déjà quelques années).

Dans le Net, Éva Rollin est aussi fort active. Elle alimente son blogue depuis janvier 2006 avec des dessins, des croquis, des planches, des textes et même quelques photos. Son sujet de prédilection? Les petits travers de la vie quotidienne, qu’elle s’amuse à caricaturer.

Depuis déjà plusieurs semaines, son blogue manque cependant de régularité. Ses nouvelles mises en ligne sont rares. Une situation explicable par ses très nombreux contrats. Mais ses archives sont si colossales que l’internaute peut passer des heures à admirer son travail sans en voir le bout.

On vous recommande notamment de lire sa petite série animalière fort coquine. Très drôle!

Tant qu’à y être, prenez le temps d’admirer les reproductions des très beaux tableaux que peint aussi Éva Rollin. Vous les trouverez dans la section Galerie.

Jimmy Beaulieu

C’est un peu le Parrain de la bédé au Québec. Du moins l’un de ses plus ardent défenseur et promoteur. En plus d’être éditeur (Mécannique Générale), libraire, conférencier et professeur, Jimmy Beaulieu est aussi un prolifique auteur.

Ses livres Le moral des troupes et Ma voisine en maillot demeurent deux de mes bédés québécoises préférées.

D’où le bonheur que j’ai et que vous aurez sans doute à consulter son site Web, Velue. On y trouve de nombreuses esquisses et des planches sur lesquelles il travaille.

Ny cherchez pas de suite logique, Jimmy Beaulieu se sert de son blogue comme d’un laboratoire où il tente ses très nombreuses expériences. Gars oblige, j’aime particulièrement ses croquis de femmes sexy. Ouf, le mec a de la mine dans le crayon! Il écrit d’ailleurs dans son blogue que ces dessins sont comme un «pit-stop-gorgée-d’eau-fraîche lors d’une traversée du désert ». On ne va pas le contredire!

Photoblogues : vos suggestions

17 août 2008

Je planche actuellement sur un projet de chronique sur les photoblogueurs québécois pour le Journal de Montréal. Bien sûr, Julien Roumagnac et André Nantel (Digital Apoptosis) font partie de ma liste, sans oublier Photosmax que j’adore. J’ai quelques idées pour compléter ma série, dont le très beau blogue de Gino Caron (c’est sa mosaïque qui illustre ce texte) mais je me suis dit que vous auriez peut-être des suggestions auxquelles je n’aurais pas pensé. Vous pouvez m’écrire dans les commentaires ou par courriel.

Et puis tant qu’à y être, voici ma chronique de la semaine sur le monde virtuel des cirques québécois.

Colocs.tv

5 mai 2008

Un blogue pour mousser une émission de télé. Voilà une sympathique idée et surtout une rareté au Québec! Depuis le 10 avril dernier, l’équipe derrière Colocs.tv, une nouvelle émission d’humour à Musique Plus, propose un véritable carnet sur le Web. Jusqu’à maintenant, une dizaine de textes ont été mis en ligne ainsi qu’une demi-douzaine de clips vidéo tirés de YouTube. Fil RSS, commentaires, liens externes, un vrai blogue quoi!

On aurait seulement souhaité savoir qui signe les textes. Pour le moment, la seule information disponible est qu’il s’agit d’une certaine GE, une amie des deux personnages principaux de la série, Alexandre Barette et Billy Tellier.

Il faut aller sur leur groupe Facebook pour finalement découvrir qu’il s’agit de Geneviève Raymond. On y apprend aussi qu’à compter du 8 mai, journée de diffusion du premier épisode, le site officiel proposera du contenu exclusif, des « making of » et des jeux. Il sera aussi possible de revoir les épisodes!

Wow. En voilà qui ont bien compris comment utiliser le Web à leur avantage! Et si Colocs.tv est à l’image de la nouvelle orientation qu’entend prendre M+ cet automne, la chaîne vient de se faire un nouvel adepte! Y en a marre de la télé-réalité d’Hulk Hogan…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=04RAVhG5dag[/youtube]

Entendu à Montréal, le livre

9 avril 2008

«Je voudrais une livre de crevettes de Manhattan.» -Entendu par Ève, à la poissonnerie du marché Maisonneuve.

« Y a beaucoup de trafic aujourd’hui. C’est vraiment pare-brise à pare-brise.» -Entendu par Marty Black.

Ce ne sont là que deux exemples parmi les centaines que propose le livre Entendu à Montréal, un recueil des meilleures bribes de conversations recueillies sur le site du même nom. Le livre, préfacé par le romancier Christian Mistral, sort officiellement en librairie aujourd’hui. Le lancement aura lieu à La Quincaillerie, lieu de rencontre par excellence des blogueurs, ce soir entre 17h et 19h. L’auteur et fondateur du site, Frederic Rappaz sera présent.

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept d’Entendu à Montréal, sachez qu’il s’agit d’un site où les « écornifleurs urbains » sont invités à partager des extraits de conversations qu’ils ont entendues dans la métropole. Le site a été lancé en janvier 2007 et a connu un succès instantané, « ses administrateurs se retrouvant submergés par les soumissions des internautes », dixit le communiqué de presse.

Entendu à Montréal a été inspiré par le populaire Overheard in New York, apparu sur la Toile il y a quelques années.

Une petite dernière en terminant? OK!

Une cliente veut se débarrasser de son téléphone cellulaire :
-Ça me coûte trop cher de téléphone, je veux canceller!
-Comment ça trop cher, madame? Vous avez pourtant un très bon forfait.
-Ben ma batterie de téléphone tient jamais, elle est déchargée au bout de deux trois jours, pis une batterie c’est 50$… Ça fait six mois que j’en achète une par semaine!

-Tel que rapporté par Marie-Pier.

Le blogue qui tue

8 avril 2008

Peut-on trop bloguer? Je veux dire, peut-on bloguer à s’en rendre malade? Depuis que j’ai lu cet article inquiétant du New York Times hier, la question me hante. Peut-être parce que je me reconnais trop dans ce récit de blogueurs qui tombent au combat et qui n’arrivent pas à décrocher.

Le papier nous apprend que deux blogueurs prolifiques aux États-Unis sont récemment décédés de malaise cardiaque alors qu’un troisième a survécu à une crise du coeur. Les trois blogueurs se spécialisaient dans la techno…

Même s’il est impossible de prouver que leur blogue a été la cause directe de leur problème de santé, ces événements soulèvent un débat fort actuel. Bloguer est-il devenu un métier dangereux?

Je m’explique. De plus en plus de blogueurs se lancent sur le web dans l’espoir de se tailler une place de choix et d’attirer les annonceurs. Qu’ils soient pigistes pour un blogue collectif ou leur propre «employeur», un fait demeure : plus ils écrivent, plus ils sortent d’histoires, plus vite ils se font un nom et plus leur revenu est susceptible d’augmenter.

Ajoutez à cela la possibilité qu’offre un blogue d’écrire partout et n’importe quand, et vous vous retrouvez avec des blogueurs qui font de l’insomnie, qui mangent mal et qui travaillent jour et nuit, le nez collé sur leurs statistiques.

Je sais de quoi je parle. Depuis que j’ai installé mon bureau à la maison, je suis tout le temps tiraillé par l’envie d’aller lire mes commentaires, d’éplucher mon fil RSS et d’écrire. Je vis dans un perpétuel sentiment d’urgence. Sur un blogue, il n’y pas un, deux ou trois deadlines par jour. Chaque minute qui passe est une « heure de tombée ». Le stress n’a rien à voir avec celui de la télé où l’on vit un gros « rush » avant d’entrer en ondes. Non, avec le blogue, le stress est comme un soluté qui pénètre dans les veines au compte-goutte. Tout le temps.

Par chance (!!!), je suis passé par là l’an dernier (ceux qui me suivaient sur mon autre blogue s’en souviennent) et j’ai réussi à atteindre un certain équilibre, à reconnaître les signes avant-coureurs de la «dépendance».

N’empêche, la tentation n’est jamais bien loin.

Et vous, votre blogue vous obsède-t-il? Vous rend-il malade? Étendez-vous sur mon divan de cuir…

Un Fanatique chez Branchez-Vous

17 mars 2008

emilegirardMon nouveau statut de journaliste-télé en congé sans solde, blogueur indépendant et producteur de contenus m’a ouvert les yeux sur les défis que représente l’entrepreneuriat web au Québec. Chaque jour, je parle à des passionnés et des créateurs qui cherchent désespérément le modèle économique qui leur permettra de vivre de leur site Internet ou de leur WebTv. Bien peu y arrivent. Moi-même, je cherche pas mal…

D’où tout le respect que je voue à Émile Girard, le fondateur d’Humour Québec et Fanatique. Pendant des années, le jeune homme a travaillé d’arrache-pied pour bâtir ses deux petits empires, sans jamais cesser de les améliorer et les bonifier, faisant preuve d’ouverture et d’avant-gardisme.

Émile annonce aujourd’hui un nouveau départ sur son blogue. Il a vendu ses deux sites à Branchez-Vous et devient producteur pour le populaire portail. Pas mal pour un ti-cul au début de la vingtaine, «self-made-man » aussi ambitieux que sympathique et généreux.

Il vient officiellement de faire son entrée dans mon temple de la renommée personnel!

Café Blogs

11 mars 2008

Les chanteurs ont bien leur spectacle, les poètes leur lecture et les amateurs de spoken word leur récital. Alors pourquoi les blogueurs ne monteraient-ils pas sur scène eux-aussi! C’est l’idée derrière le Café Blogs, une activité organisée par Stéphane Castellon et Brigitte Laniel, qui écrit sur son blogue:

Certains bloggers cachent un réel talent pour l’écriture, cachent des bijoux de textes qui ne demandent qu’à être lus, qu’à être entendus! Et c’est ça que je me suis donnée comme objectif : qu’on entende les mots qu’on a l’habitude de lire…

Vous trouverez tous les détails dans l’affiche plus bas.

caféblogs

Un bulletin de nouvelles des blogues québécois en 3D

moi3dFaire une revue de blogues hebdomadaire, c’est déjà quelque chose. La faire en animation 3D, alors là, faut vraiment être passionné et déterminé!

C’est pourtant le tour de force que réussissent chaque semaine, depuis deux mois, l’Ex-ivrogne et la Fêlée avec le Journal 3D du Samedi.

Leur bulletin de nouvelles animé est un joyeux mélange de chroniques, de danses en ligne (!!!), de météo pancanadienne (!!!) et de parodies dans lequel le couple partage leur amour des blogues québécois. Un fourre-tout disjoncté qui plaira d’abord aux maniaques de la blogosphère. Vous trouverez tous les bulletins sur leur profil YouTube.

«Le 3D est notre passe-temps à ma femme et moi, m’écrit l’ex-ivrogne. On a une vie qui ne nous permet pas de pouvoir nous éclater en public, alors c’est notre coin de délire en fait.

bulletin3dOn ne veut pas en vivre, on vit déjà bien en ce moment. On passe environ 1h30 la minute, selon les capsules, le bulletin de nouvelles que tu as vu a demandé 7 heures environ (voir plus bas). On fait depuis peu une capsule en mi-semaine, qui illustrera en une trentaine de seconde les dialogues trouvés chez les autres blogueurs. Pour faire un meilleur visage, on a toujours besoin d’une excellente photo. Du reste, le son est fait sur une plate-forme à chier, shareware, l’assemblage des scènes sur movie maker, comme tu vois, on est dans l’underground du 3D. Un trip d’un luxe d’environ 2000$.»

À ma grande surprise, je figure dans l’épisode 6 de leur bulletin de nouvelles. Je dois dire que la reconstitution est fort réussie, si on exclut le toupet! Malheureusement, il y a longtemps que cette fantaisie ne m’est plus permise…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Zl-31Ge-WTw[/youtube]

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